Créer un webdocumentaire
Pour créer un webdocumentaire, vous allez d'abord devoir filmer et monter les différentes capsules vidéo avant de pouvoir les agencer.
Astuce: il est possible d'intégrer plusieurs types de capsules vidéo: des capsules filmées par vous même, des vidéos d'archives (exemple: vidéo youtube) ou encore des vidéos d'animation que vous créez vous-même (exemple: Powtoon)
Voici 3 outils vous permettant de développer 3 types de webdocumentaires différents:
Eko studio est un outil de création de webdocumentaires sous forme de vidéos interactives. Vous pouvez créer différents itinéraires pour construire votre projet en y intégrant des images ou des capsules vidéo. C’est donc un outil pédagogique très intéressant puisqu’il permet aux lecteurs de la vidéo d’être actifs. Lorsque vous exportez votre projet, il est publié sous la forme d’une page web dont vous recevez l’adresse (et pouvez donc la partager).
C’est un éditeur très complet. Sa prise en main demande un temps d’adaptation mais une fois les fonctions appréhendées, les nombreuses fonctionnalités du logiciel peuvent être articulées facilement (images d’accueil, itinéraires vers plusieurs vidéos, écran de fin, placement des liens sur l’image, …).
L’interface du logiciel est bien structurée. A gauche de l’écran se situe votre médiathèque (téléchargement de vos vidéos, musiques, images, …). Vous pouvez observer au bas de l’écran la « carte mentale » de votre webdocumentaire qui détaille les nœuds entre les différentes vidéos (« node » = nœud : interaction possible entre plusieurs vidéos). Au centre et à droite de l’écran, vous avez la possibilité d’éditer (en visualisant vos changements) les vidéos et les lier les unes aux autres via la création de boutons (personnalisables).
2. Verse : https://verse.com/
Verse est une application en ligne gratuite (version d’évaluation qui vous permet de réaliser vos propres webdocumentaires. Après vous être inscrits sur le site[1], vous avez accès au menu principal. Cliquez sur le bouton vert « create a new story », vous accédez alors à l’interface du logiciel (image ci-dessus). Lors de la création d’un chapitre, vous avez plusieurs options :
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Vidéo : permet d’insérer une vidéo ou une image
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Slideshow : permet d’insérer vidéos et images sous la forme de slides (même principe que Powerpoint)
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Pathfinder : vous permet d’insérer (comme la photo ci-dessus) plusieurs choix de vidéos pour le spectateur (comme pour le menu d’un DVD)
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QeA (Question et Réponse) : vous permet d’insérer un menu (à gauche ou à droite de l’écran) avec les vidéos qui s’affichent sur l’autre partie de l’écran en fonction de vos choix sur le menu.
A gauche, vous avez un premier volet, qui permet de relier les différents chapitres entre eux. Au milieu, c’est la vidéo sur laquelle vous travaillez. En bas au milieu, vous avez la possibilité de créer de nouveaux « Hotspots » (vous permettant de créer des liens dans les menus ou d’une vidéo renvoyant vers une autre). Le menu de gestion de ces « hotspots » se situe à droite.
Lorsque votre travail est achevé, vous pouvez le publier (en bas à gauche). Pour que la publication soit acceptée, il faut que votre webdoc ne contienne pas d’erreurs (manifestées par le petit sigle « Attention »). Vous obtiendrez alors un lien que vous pourrez partager et qui donnera un accès immédiat à votre réalisation sur le site. Cette application semble compliquée à prendre en main au début, mais après quelques manipulations, on en comprend vite le fonctionnement.
Le webdocumentaire est un outil très riche dans le cadre pédagogique puisqu’il permet une interaction supplémentaire par rapport à une vidéo traditionnelle. On peut imaginer la création de questionnaires à choix multiple en vidéo (avec le mode Pathfinder), des tutoriels répondant à des questions que se posent les étudiants (avec le mode QeA), ou encore la présentation d’un travail de classe en compilant les différentes réalisations des étudiants. Les possibilités sont encore plus variées que dans le cadre d’un atelier vidéo. On peut y insérer d’autres formes d’images (des animations, des slides, des photos, …) et les agencer selon notre désir.
L’inconvénient de ce TIC est qu’il demande un travail supplémentaire à la création vidéo traditionnelle. En effet, la création d’un webdocumentaire demande un travail de montage supplémentaire, qui se superpose au travail de montage traditionnel.
3. Thinglink : https://www.thinglink.com
Thinglink est un logiciel en ligne qui vous permet d’insérer gratuitement des liens au sein de vos images ou vos vidéos. Ils peuvent par exemple prendre la forme d’un point sur lequel vous cliquez. Une fenêtre ou un autre lien s’ouvre avec des explications sur l’image que vous aviez sous les yeux.
L’inscription se fait via son mail et est gratuite. La version d’évaluation vous permet d’accéder à de nombreuses fonctionnalités mais les liens sur des vidéos, vidéos 360 et les projets « multi-slides » sont payants.
Il est possible de créer un webdocumentaire à partir de Thinglink en créant des itinéraires via les différents liens que vous pouvez insérer dans vos présentations. Exemple : http://www.lescommunesdeparis.fr/
